Les 7 commandements du PLAN
(ou la stratégie de communication, l’organisation de votre pensée)
- Il peut se comprendre comme un plan d’attaque, une stratégie.
- Il répond à la problématique, qui est souvent une question.
- Il présente le fil conducteur de votre raisonnement.
- Il doit montrer votre esprit de synthèse.
- Sa formulation (même au brouillon) doit être homogène (soit des verbes, soit des groupes nominaux, mais pas un mélange des deux).
- Sa formulation doit être précise (évitez les titres « fourre-tout » du type : projet, objectifs, résultats : si les titres conviennent à tout rapport, ils ne conviennent à aucun…)
- Le plan ne doit pas dépasser 3 parties : imaginez que vous vous apprêtez à raconter quelque chose à quelqu’un. Vous n’allez pas énumérer d’abord toutes les parties de ce que vous comptez lui raconter ; vous allez au contraire tâcher d’être synthétique et de présenter l’ensemble en deux, trois, maximum quatre points…
Le plan peut se concevoir ainsi :
- Les FAITS (ce qui est établi, donné, l’entreprise, le matériel, le contexte)
- Les MÉFAITS (ou plus exactement les problèmes, ce à quoi il va falloir trouver une solution. Montrer en quoi c’est épineux et difficile, rappelez-vous qu’à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire… mais tout n’est qu’une histoire de communication…)
- Les PARFAITS (c’est-à-dire vos solutions, vos résultats…)
Soigner vos titres ! Pas de fourre-tout ! Pas de titre valise ! mais de la précision !!
LE SOMMAIRE EST DANS UN RAPPORT !
Le sommaire représente la somme du contenu du rapport. Il doit être rédigé dans la même police que le reste du rapport. Il ne faut pas le confondre avec le plan.
L’introduction et la conclusion de votre rapport ne doivent pas porter de numéro. En effet, ces deux passages ne sont pas des « parties » à proprement parler ; ni l’introduction ni la conclusion font réellement partie de l’essentiel du travail rapporté ou du raisonnement global abordé dans le stage ; elles doivent au contraire, l’une, introduire les parties constituant le rapport, l’autre, conclure ces parties, c’est pour cela qu’elles sont essentielles malgré tout.
Pensez toujours que vos lecteurs ou auditeurs, parfois, n’écoutent ou ne lisent que l’introduction et la conclusion… il est bon d’avoir cela à l’esprit lorsque vous rédigez ces parties.
Le sommaire doit être généré automatiquement grâce à la fonction « Style et mise en forme » (choisir un niveau de titre pour chaque titre) et « Insertion, Table et Index, Table des matières ». (si vous ne savez pas faire, demandez à votre enseignant préféré le plus sympathique… et s’il ne sait pas faire, moquez-vous…)
LE PLAN EST DANS UN DIAPORAMA !
On lui consacre même une diapositive spécifique et obligatoire qui suit la ou les diapositives proprement introductives.
Vous présenterez donc votre plan (qui n’est pas un sommaire, donc n’écrivez pas bêtement « sommaire » sur cette page) qui propose les réponses à la question que vous venez de poser en problématique (c’est souvent votre sujet). Cette diapositive doit exposer en 3 (ou 4 points) votre travail sous la forme cohérente de groupes nominaux, phrases courtes, questions ou autres (mais pas un mélange de tout).
Faites en sorte que l’on y perçoive rapidement votre raisonnement global.
Pour résumer la différence entre le plan et le sommaire, voici un schéma qui pourrait vous aider !
Retour au plan général du cours ici.
La formulation doit être homogène (verbes, groupes nominaux…) ? VRAI
Dans un sommaire, l’introduction et la conclusion doivent être numéroté ? FAUX
Pour présenter les différentes parties de mon rapport, je mets un plan ? FAUX
Un plan en 3 parties est-il judicieux ? VRAI
Un plan de type : projets, objectifs, résultats est-il convenable ? FAUX
Attention, un plan dont les titres seraient « I. projets, II. objectifs et III. résultats » ne convient pas vraiment, pas plus que le titre d’un film qui serait « Titre du film »…
C’est la formulation de ces mêmes titres qui doit être homogène ! soit des verbes à l’infinitif, soit des phrases brèves, soit des questions…
1) Un plan doit comporter 3 parties. VRAI
2) Un sommaire est la même chose qu’un plan. FAUX
3) L’introduction et la conclusion sont numérotées dans le sommaire. FAUX
4) Seul le plan est dans le diaporama. VRAI
5) Le plan et le sommaire sont tous les deux dans le rapport. FAUX
Le dernière question est ambiguë : le plan est présent dans le rapport puisqu’il est annoncé dans l’introduction et qu’il apparaît dans le sommaire, au travers des grandes parties…
si je bien compris, tu veux nous faire croire que les deux figurent bien dans le rapport??
euh… je ne veux surtout rien faire CROIRE !! Le plan, c’est un peu abstrait, c’est la façon d’organiser ses idées. Dans la mesure où un rapport est censé présenter des idées organisées, il suit un plan, plutôt détaillé. L’oral est également organisé, donc il suit donc également un plan. Le sommaire, c’est plutôt matériel (sauf dans l’expression télévisuelle « au sommaire de notre édition » : mais tu remarqueras que dans ce contexte plutôt journalistique, les idées ne sont pas dialectiquement organisées, elles sont juxtaposées… d’où le « sommaire »…). Le sommaire, c’est ce qui permet au lecteur de se repérer facilement dans un livre ou dans un rapport… grâce aux numéros de page !!! Or, à l’oral, inutile de donner le numéro des pages puisqu’on ne peut pas, (sauf en visio), revenir en arrière ou se reporter directement à une partie… ça va comme ça ? Je ne sais pas pourquoi les étudiants ont autant de mal à comprendre… on dirait qu’ils n’ont jamais lu de livre !? Sinon, dans la vraie vie, ce n’est pas hyper grave de confondre et qui que tu sois, tu n’iras pas en prison en cas de confusion hein ^^ 🙂
ça vraiment été un honneur pour moi de consulter votre page a fin de pouvoir évacuer l’ignorance que j’avais sur ce deux concepts. bref grand mercis en tout cas.