Le rapport (ou mémoire) de stage (ou de projet ou d’alternance) a pour objectif de rapporter votre travail ou vos recherches, d’en rendre compte, soit pour être évalué, soit pour transmettre à d’autres vos résultats. Par conséquent, il doit être compréhensible par le plus grand nombre et ne doit pas relater votre vie…
Prenons connaissance de ces parties dans l’ordre.
Vous pourrez vous relire grâce à la liste des points fautes.
Attention aux règles de bureautique.
Si vous ne savez pas par où commencer, jetez un oeil ici !
Rappelez-vous que chacune de ces parties doit être séparée par un saut de page. (Insertion > Saut de page)
La page de garde
La page de garde permet de garder à l’esprit QUI a écrit le rapport ou mémoire, quand, pour quoi et dans quel contexte. Elle peut comporter une image ou un schéma qui rend le travail plus personnel. Elle doit comporter
– le ou les logo(s) de l’établissement universitaire
– le ou les logo(s) de l’entreprise dans laquelle le stagiaire aura effectué son stage, s’il s’agit d’un rapport de stage.
– le titre de votre rapport (votre sujet de stage, parfois en plus court)
– votre prénom et votre NOM (votre PRÉ-nom devance votre NOM)
– le prénom et le NOM de vos enseignants tuteurs et tuteurs d’entreprise.
Sommaire
Le sommaire représente la somme du contenu du rapport. Il doit être rédigé dans la même police que le reste du rapport. Il ne faut pas le confondre avec le plan.
L’introduction et la conclusion de votre rapport ne doivent pas porter de numéro. En effet, ces deux passages ne sont pas des « parties » à proprement parler ; ni l’introduction ni la conclusion ne font réellement partie de l’essentiel du travail rapporté ou du raisonnement global abordé dans le stage ; elles doivent au contraire, l’une, introduire les parties constituant le rapport, l’autre, conclure ces parties, c’est pour cela qu’elles sont essentielles malgré tout.
Pensez toujours que vos lecteurs ou auditeurs, parfois, n’écoutent ou ne lisent que l’introduction et la conclusion… il est bon d’avoir cela à l’esprit lorsque vous rédigez ces parties.
Le sommaire doit être généré automatiquement grâce à la fonction « Style et mise en forme » (choisir un niveau de titre pour chaque titre) et « Insertion, Table et Index, Table des matières » (si vous ne savez pas faire, demandez à votre prof-maman ou votre prof-papa préféré…)
Remerciements
Les remerciements s’adressent au début du rapport, tandis qu’à l’oral, ils se font en fin d’exposé, et ne doivent pas être écrits sur votre diapositive.
Ils se situent en début de rapport pour éveiller la bienveillance des lecteurs avant la lecture.
RAPPEL : ils se situent en fin de soutenance orale pour (r)éveiller la bienveillance des auditeurs avant qu’ils ne vous interrogent et ne vous évaluent.
Vous devez remercier les gens les plus proches (tuteurs et aide à la rédaction), avant de remercier les responsables de service, en particulier quand ils ne sont pas amenés à lire votre travail.
Introduction
À quoi sert-elle ? L’introduction sert, comme son nom l’indique, à introduire, soit présenter, le travail qui va suivre. Elle doit permettre, tel un entonnoir, de guider le lecteur vers le sujet précisément abordé dans le mémoire ou le rapport. Pour remplir cette fonction de guide, elle est généralement composée de 3 mouvements :
– une accroche destinée à interpeller l’attention du lecteur sur un sujet en rapport avec celui du mémoire. L’accroche doit naturellement conduire au thème du rapport ; généralement, vous auriez raison de profiter de cette partie pour montrer à vos lecteurs que vous avez compris dans quel domaine industriel, professionnel, se situe le thème de votre sujet de stage.
– la problématique, généralement énoncée sous la forme d’une question à laquelle le rapport est destiné à répondre ;
– l’annonce du plan, qui propose une première série de réponses synthétiques et globales à la problématique qui précède et qui permet au lecteur de savoir comment l’auteur a organisé sa pensée afin d’y répondre. Vous annoncez de quelles parties se compose votre rapport (et non pas se décompose, comme vous l’écrivez parfois maladroitement).
Attention, dans un rapport écrit, ce n’est pas à cet endroit que vous devez présenter votre entreprise d’accueil de stage (ou de collaboration s’il s’agit d’un projet). Vous devez simplement l’évoquer, de façon à bien faire comprendre l’accroche, le sujet et la problématique (le contexte).
Dès l’introduction, le lecteur peut donc évaluer les qualités rédactionnelles de l’auteur, sa capacité à situer son travail dans un contexte plus vaste (accroche et thème), à formuler la problématique et à montrer, par l’annonce du plan, que son travail a bien pour objectif de répondre à cette problématique.
L’introduction, même si elle se place en début de rapport, comme son nom l’indique, doit être rédigée à la fin… c’est seulement à la fin de votre travail que vous aurez le recul nécessaire pour pouvoir le présenter.
Le développement
- 3 parties en progression dynamique :
Il semble connu et partagé que le cerveau humain retient particulièrement bien un raisonnement en trois étapes. Une étape de stabilisation et d’accord (contexte / présentation des faits / explication claire), une étape de nœuds (le cœur de votre travail, la partie la plus technique et la plus difficile, celle où vous montrez que le problème est épineux) et l’étape de résolution ou de dénouement (vous apportez des solutions ou un dépassement du problème, vous montrez que vous êtes capable de prendre du recul).
Dans un rapport de stage, la première partie est la partie idéale pour présenter l’entreprise (contexte / stable) : son historique, son emplacement géographique, sa composition, son domaine d’activités, pour arriver au service dans lequel vous avez travaillé, votre place dans l’organigramme et votre sujet. La deuxième partie pourra alors expliquer plus en détails et analyser votre sujet : cahier des charges, schéma fonctionnel etc.
- des titres explicites
Vos titres doivent exprimer et résumer le contenu de chaque partie, sous la forme d’une phrase ou d’un groupe nominal.
Si les titres sont « présentation du sujet / hypothèses de solution / solutions définitives », ils sont trop vagues et ne conviennent par conséquent pas à votre rapport en particulier.
La forme syntaxique des titres doit être homogène de part en part du rapport : si vous choisissez des groupes nominaux, il faut conserver des groupes nominaux. Idem pour les autres formes.
Conclusion
À quoi sert-elle ?
La conclusion doit comporter un bilan professionnel et un bilan personnel. Avec l’expérience, peut-être cette partie se nommera Bilan. N’oubliez pas de terminer par les points positifs que vous avez à apporter.
Elle doit être rédigée dans la foulée du développement. Vous savez alors à ce moment sur quels points vous souhaitez vous attarder et quels éléments de votre travail vous voulez mettre en valeur.
Pensez qu’il s’agit de la dernière occasion de défendre votre travail et envisagez la possibilité que le lecteur ne lise que l’introduction et la conclusion. Il est donc très important de soigner ces parties.
En ce qui concerne la table des figures et illustrations… et les annexes…