Par où commencer ? (à l’oral comme à l’écrit)
Vous avez un formidable outil : la page blanche de votre ordinateur ! Vous pouvez écrire et effacer à l’infini… alors ne vous privez pas de commencer à noter toutes vos idées ! Les idées…
Sous la forme de groupe de mots !
Sous la forme d’un schéma !
Sous la forme d’une liste !
Tentez ensuite de structurer vos idées, de les imbriquer les unes dans les autres, par familles jusqu’à obtenir un plan – idéalement en trois parties.
On peut imaginer que la première partie expose les FAITS, la seconde les problèmes (disons les MÉFAITS), et la dernière la résolution des problèmes, les solutions (les PARFAITS !!).
C’est en réalité un plan – une stratégie – facile à comprendre :
- commencez par ce qui met d’accord tout le monde (les éléments indéniables) : contexte, contraintes.
- continuez par les particularités et les difficultés du sujet (car à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire… à méditer !)
- finissez par les solutions (c’est un retour à l’ordre et au consensus) et les éléments qui vous mettent en valeur.Une fois ces grandes parties délimitées et nommées (avec des vrais titres qui ne vont qu’à vous et votre travail), essayez de subdiviser jusqu’à trois niveaux !
Cas particulier : au cours de votre stage, SI vous avez effectué diverses tâches qui vous semblent ne pas être en rapport les unes avec les autres. Pensez alors que toutes sont en rapport avec votre formation : essayez de regrouper vos tâches par famille. Inspirez-vous de vos enseignements ! ^^
Si vous parvenez à ce stade, votre rapport est quasi fini !
En effet, 3 puissance 3 font 27… moins d’une page par sous-partie 🙂 🙂
c’est gagné !
Trop d’idées ?
C’est rare… mais ça peut arriver !
Vous pouvez conserver certaines idées pour enrichir votre introduction ou votre conclusion, pour éventuellement dégager une véritable accroche, pour ouvrir votre conclusion sur un point intéressant et qui retiendra l’attention du lecteur ou de l’auditeur.
Pas assez d’idées ?
Avez-vous songé à présenter le contexte : où ? quand ? comment ? pour quoi faire ? pour répondre à quel problème ? à quel besoin ? quel secteur ? quel domaine ?
Avez-vous pensé à mentionner votre planning ? l’organisation de votre travail ? votre rôle ou votre place dans l’entreprise (ou le projet) ? ce que ce travail vous a véritablement apporté ?
Organisez vos idées, hiérarchisez-les !
Pour la soutenance et le diaporama, un exemple de déroulement, cliquez ici.
Pour la rédaction du rapport, c’est ci-dessous :
Organisation, rédaction, vérification !
Structurez votre propos
Pour éviter la narration et le blabla, il faut établir un plan de votre propos jusqu’à 3 niveaux de sous-parties (cf au-dessus !). C’est seulement à partir de ce plan très détaillé que vous pourrez entamer la rédaction. N’hésitez pas à conserver la lisibilité de ce plan préalable en préférant les énumérations aux pavés indigestes pour montrer que vos idées sont claires, articulées et que vous êtes en mesure d’exposer les étapes de votre pensée. Attention néanmoins à ne pas abuser des énumérations.
Rédigez en suivant la méthode proposée et sans vous lancer dans des pavés indigestes. Chaque paragraphe fonctionne comme un entonnoir :
le contexte général > votre idée particulière > vos arguments ou exemples ou explications techniques > une phrase qui résume l’intérêt de ce que vous venez de dire.
Chaque paragraphe doit apporter une idée nouvelle. Ne pensez pas que le blabla et le remplissage vont séduire quiconque. Personne, aujourd’hui, n’a de temps à perdre à lire de la bouillie…
Choisir qui vous êtes ! Toi + Moi + eux…?
Ne choisir JE que lorsque vous n’avez pas le choix.
Trop de JE risque de vous entraîner à un rapport trop narratif, alors qu’il faudrait au contraire être synthétique et analytique.
Ne choisir NOUS (ou ON) que lorsqu’il s’agit de plusieurs personnes dont vous.
Tâcher le reste du temps de rester technique : parler des objets (il y a / l’entreprise dispose), des contraintes (il faut, il est nécessaire), des fonctions (ceci fonctionne avec), des objectifs (il faut).
Énumérer des éléments de même nature
Quand vous énumérez des éléments, il faut qu’ils soient de la même nature : des verbes OU des groupes nominaux… mais pas un mélange de tout.
Donner des titres à vos images, schémas et illustrations
Il est impératif de numéroter et de légender vos images, schémas et illustrations. L’ensemble doit également être référencé dans une table des illustrations à la fin du rapport.
N’oubliez pas de mentionner, rapporter quand c’est pertinent et exploiter :
– le cahier des charges (il faut être précis)
– les schémas cinématiques
– les captures CAO avec légendes
La relecture : rechercher des fautes, c’est plus efficace !
- du fond
Il est difficile de relire vous-même le fond ; il faudrait faire relire votre travail. Tout le monde doit comprendre votre propos qui doit partir du plus simple (expliquer les éléments) au plus compliqué (ce que vous avez fait et qui vous met en valeur).
- du français
C’est plus amusant et plus efficace d’utiliser la fonction recherche pour se relire. Entrez les mots qui vous posent souvent problème.
J’ai recueilli ici vos fautes les plus courantes. N’hésitez pas à en rajouter !
- de la forme
Utilisez la grille de vérification check liste et vérifiez que vous êtes en mesure de cocher toutes les cases.
ne jamais laisser de titre ou sous-titre en bas de page… sauf si l’on attend un tableau.
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