La conclusion

À quoi sert-elle ?

La conclusion doit comporter un bilan professionnel et un bilan personnel.

Avec l’expérience, peut-être cette partie se nommera Bilan ou Synthèse.

N’oubliez pas de terminer par les points positifs que vous avez à apporter. Ce sont les derniers points que l’on retient le mieux.

La conclusion à l’écrit dans un rapport

Elle doit être rédigée dans la foulée du développement. Vous savez alors à ce moment sur quels points vous souhaitez vous attarder et quels éléments de votre travail vous voulez mettre en valeur.

Pensez qu’il s’agit de la dernière occasion de défendre votre travail et envisagez la possibilité que le lecteur ne lise que l’introduction et la conclusion. Il est donc très important de soigner ces parties.

La conclusion à l’oral dans une soutenance

Écrivez le mot « Conclusion » (ou « Bilan » ou « Synthèse ») pour indiquer au jury ou à l’auditoire qu’il s’agit de la dernière diapositive. Un jury ou un public un peu assoupi peut se réveiller…
Cette page est la dernière ! Elle ne doit pas être suivie d’une inutile et ridicule page de « Merci ». Par conséquent, c’est la page qui va rester affichée le temps des questions et des remarques.

  • Profitez-en pour proposer une synthèse valorisante de votre travail.
  • Privilégiez les schémas ou photos, les tableaux récapitulatifs.
  • Vous pouvez
    1. faire le point sur les apports théoriques et pratiques de la formation et du stage (ou projet) en reprenant par exemple toutes les matières que vous avez étudiées pour ne rien oublier.
    2. évoquer les difficultés sans oublier de préciser comment vous y avez fait face !
    3. terminer sur ce qu’il reste à faire et des points positifs, ainsi que des remerciements. En effet, on remercie, à l’oral, tout à la fin, c’est-à-dire juste avant que le jury (ou le public) ne prenne la parole, afin d’éveiller sa bienveillance à votre égard si nécessaire.

Exemple de déroulement d’un diaporama…

le rapport VS la soutenance : le contenu

Gardez à l’esprit que vous présentez votre travail à l’oral. Cette présentation orale est bien différente de votre présentation à l’écrit.

« Dois-je présenter à l’oral tout ce qu’il y a dans mon rapport ? »

Vous n’êtes pas obligé de présenter l’ensemble de votre stage lors de cette soutenance. Vous pouvez choisir de développer un point particulier ou un aspect qui n’a pas été abordé dans le rapport.

« Dans quel ordre dois-je ranger mes idées ? »

Vous avez à présenter votre travail dans un développement, en quelques étapes faciles à retenir, aux titres explicites (=en relation directe avec votre travail).

Pour ce faire, vous devez d’abord présenter le contexte (c’est le rôle d’une INTRODUCTION) selon l’ordre suivant :  accroche (un chiffre, un fait, une image…) à partir de laquelle vous amènerez NATURELLEMENT votre sujet et votre problématique (= la question à laquelle vous allez répondre). Cette accroche peut vous permettre d’amener l’attention de l’auditeur sur l’entreprise ou sur votre sujet. 

ATTENTION : Puisque l’on commence toujours pas une introduction, il est inutile d’écrire INTRODUCTION sur vos diapo, inutile également de dire que vous faites l’introduction… (que voulez-vous faire d’autre ??)

Puis vous devez conclure par une conclusion ou un BILAN.

Reprenons dans l’ordre.

DIAPO 1 : ACCROCHE

On doit trouver ici les éléments (photo, infos, graphiques, données) qui permettent de situer le contexte global de votre stage ou de l’activité de l’entreprise.

DIAPO 2 : ENTREPRISE / SERVICE

Si vous présentez la fiche de l’entreprise (siège social, direction C.A. ou organigramme) : rattachez ces informations à ce que cela nous apprend sur votre travail ; sans quoi ces informations sont inutiles. Même remarque si vous présentez la situation géographique ou l’histoire de l’entreprise : rattachez toujours ces informations à ce que vous allez montrer par la suite.

Attention : N’oubliez pas que votre jury a déjà lu votre rapport, ils connaissent donc l’entreprise : concentrez vous sur ce dont ils ont besoin de se souvenir pour comprendre votre travail.

DIAPO 3 : PROBLÉMATIQUE

À la suite de votre accroche ou de la présentation de votre entreprise, présentez votre sujet ou problématique : qu’avez-vous fait durant votre stage ? à quelle(s) difficulté(s) avez-vous fait face ? à quelle(s) question(s) avez-vous répondu ?

DIAPO 4 : PLAN

Vous présenterez ensuite votre plan (qui n’est pas un sommaire, donc n’écrivez pas bêtement « sommaire » sur cette page) qui propose les réponses à la question que vous venez de poser dans votre problématique. Cette diapositive doit exposer en 3 (ou 4 points) – groupes nominaux, phrases courtes, questions ou autres, mais énumération cohérente – votre travail. Faites en sorte que l’on y perçoive rapidement votre raisonnement global et votre esprit de synthèse !

(Ces premières diapositives constituent l’introduction – IL EST DONC INUTILE DE L’ÉCRIRE OU DE L’ANNONCER !! : dès que vous commencez à parler, vous ÊTES dans l’introduction – vous la terminez par l’annonce du plan, diapositive suivante obligatoire) 

LES DIAPO DU DÉVELOPPEMENT

– pensez à suivre les recommandations concernant les schémas, les mises en page (pour vous rappeler ces consignes, cliquez ici)

– essayez d’introduire les diapositives l’une après l’autre et de montrer qu’elles se suivent de façon logique.

– donnez l’impression que vous connaissez votre diaporama…

– soulignez l’articulation de votre travail, sa logique et sa rigueur à cette occasion.

DERNIÈRE DIAPO : CONCLUSION (OU BILAN)

– écrivez « conclusion » (OU BILAN) sur cette diapositive car il est important que l’on perçoive à ce moment la fin de votre soutenance.

– Ajoutez ABSOLUMENT les points importants de votre stage : c’est l’occasion où jamais de mettre en valeur une dernière fois votre travail, de rappeler les points forts de votre démarche et de finir par des éléments positifs (qui vous valorisent). Pensez cette page comme une affiche ou un poster de votre travail, comme une publicité pour votre travail, avec dessins et schémas.

A L’ORAL (ET SANS L’ÉCRIRE) 

  • donnez votre opinion et vos impressions personnelles sans les inscrire sur la page.
  • pensez à remercier : c’est également le moment d’adresser à l’oral les remerciements convenus aux membres du jury comme aux tuteurs et aux différentes personnes qui vous auraient aidé. N’écrivez jamais « Merci » sur une dernière diapositive : ce serait inutile et stupide, vous perdez du temps et de l’espace qui doit être consacré à valoriser votre travail et montrer votre efficacité et vos compétences (cf l’épineuse question des remerciements)

Allez, je me répète ici :

Les annexes

Les annexes ne comptent pas dans les 30 pages du rapport.

Elles doivent constituer un tome à part ou plusieurs fichiers à part numérotés dans l’ordre d’apparition de votre rapport. Autrement dit, chaque annexe, qui s’appellera Annexe.1, puis Annexe.2 etc… sera bien entendu citée dans le rapport.

Dans votre rapport, on pourra donc lire Annexe.1, qui correspondra à un lien hyper texte renvoyant à l’annexe en question. Sur Word, il est très facile de créer des liens hyper textes. Si vous n’y parvenez pas, demandez de l’aide à votre enseignant tuteur.

Qu’est-ce qu’un tome ?

Un atome est un élément dont on disait dans l’antiquité qu’il était insécable. On ne peut pas le couper. TOME signifie COUPE.

A-TOME = insécable

  • Une tomme ou tome de fromage = morceau de fromage
  • Un tome (livre) est un morceau d’œuvre.

Pourquoi à part ?

Les enseignants ont besoin d’ouvrir les annexes en regard du rapport qu’ils sont en train de lire, que ce soit en version numérique ou en version papier.

Elles doivent être numérotées.

Les annexes portent un numéro en chiffre romain.

Annexe I

Annexe II

Annexe III

Elles doivent être précédées d’un sommaire, c’est-à-dire une page où l’on trouve le numéro des pages des annexes (en chiffre arabe ou indien) si et seulement si elles sont toutes regroupées dans un même fichier

Si vous proposez plusieurs documents annexes, de formats différents, vous pouvez tous les transformer en .pdf et créer un fichier ou document spécial Sommaire des annexes, de ce type (cf ci-dessous)

Voici le début de mes annexes de thèse, parce que ce sont les seules que j’ai trouvées parfaites sur internet 😀

Dans votre rapport, vous pouvez renvoyer à vos annexes en utilisant un lien hyper texte. Cependant, cela n'est pas obligatoire. Si toutefois vous y tenez, vous trouverez facilement comment procéder sur internet : Sélectionnez le texte ou l'image que vous voulez afficher en tant que lien hypertexte. Appuyez sur Ctrl+K. Vous pouvez également cliquer avec le bouton droit sur le texte ou l'image, puis cliquer sur Lien dans le menu contextuel. Sous Lier à, cliquez sur Emplacement dans ce document.

L’épineuse question des remerciements… quelques réponses !

Les remerciements s’adressent au début du rapport, tandis qu’à l’oral, ils se font en fin d’exposé, et ne doivent pas être écrits sur votre diapositive.

Vous devez remercier les gens les plus proches (tuteurs et aide à la rédaction), avant de remercier les responsables de service, en particulier quand ils ne sont pas amenés à lire votre travail.

N’oubliez ni l’IUT, ni l’entreprise…

Les remerciements à l’écrit dans un rapport

Ils se situent en début de rapport pour éveiller la bienveillance des lecteurs AVANT la lecture.

Ils se situent juste après le SOMMAIRE (qui contient donc la page des remerciements) (pour plus de précisions sur le plan et le sommaire, allez ici)

Ils doivent être sobres et précis : essayez d’exprimer au plus juste ce dont vous êtes reconnaissants.

Les remerciements à l’oral lors d’une soutenance

Ils se situent en fin de soutenance orale pour (r)éveiller la bienveillance des auditeurs AVANT qu’ils ne vous interrogent et ne vous évaluent.

Cependant, ne consacrez pas une diapositive pour écrire « Merci » : il est ridicule et stupide de perdre de l’espace visuel pour écrire « Merci ». Mieux vaut consacrer ce dernier moment à produire une synthèse valorisante de votre travail.

Le rapport (stage ou autre) Pourquoi et comment ?

Le rapport (ou mémoire) de stage (ou de projet ou d’alternance) a pour objectif de rapporter votre travail ou vos recherches, d’en rendre compte, soit pour être évalué, soit pour transmettre à d’autres vos résultats. Par conséquent, il doit être compréhensible par le plus grand nombre et ne doit pas relater votre vie…

Prenons connaissance de ces parties dans l’ordre.

Vous pourrez vous relire grâce à la liste des points fautes.

Attention aux règles de bureautique.

Si vous ne savez pas par où commencer, jetez un oeil ici !

Rappelez-vous que chacune de ces parties doit être séparée par un saut de page. (Insertion > Saut de page)

La page de garde

La page de garde permet de garder à l’esprit QUI a écrit le rapport ou mémoire, quand, pour quoi et dans quel contexte. Elle peut comporter une image ou un schéma qui rend le travail plus personnel. Elle doit comporter

– le ou les logo(s) de l’établissement universitaire

– le ou les logo(s) de l’entreprise dans laquelle le stagiaire aura effectué son stage, s’il s’agit d’un rapport de stage.

– le titre de votre rapport (votre sujet de stage, parfois en plus court)

– votre prénom et votre NOM (votre PRÉ-nom devance votre NOM)

– le prénom et le NOM de vos enseignants tuteurs et tuteurs d’entreprise.

Sommaire

Le sommaire représente la somme du contenu du rapport. Il doit être rédigé dans la même police que le reste du rapport. Il ne faut pas le confondre avec le plan.

L’introduction et la conclusion de votre rapport ne doivent pas porter de numéro. En effet, ces deux passages ne sont pas des « parties » à proprement parler ; ni l’introduction ni la conclusion ne font réellement partie de l’essentiel du travail rapporté ou du raisonnement global abordé dans le stage ; elles doivent au contraire, l’une, introduire les parties constituant le rapport, l’autre, conclure ces parties, c’est pour cela qu’elles sont essentielles malgré tout.

Pensez toujours que vos lecteurs ou auditeurs, parfois, n’écoutent ou ne lisent que l’introduction et la conclusion… il est bon d’avoir cela à l’esprit lorsque vous rédigez ces parties.

Le sommaire doit être généré automatiquement grâce à la fonction « Style et mise en forme » (choisir un niveau de titre pour chaque titre) et « Insertion, Table et Index, Table des matières » (si vous ne savez pas faire, demandez à votre prof-maman ou votre prof-papa préféré…)

 Remerciements

Les remerciements s’adressent au début du rapport, tandis qu’à l’oral, ils se font en fin d’exposé, et ne doivent pas être écrits sur votre diapositive.

Ils se situent en début de rapport pour éveiller la bienveillance des lecteurs avant la lecture.

RAPPEL :  ils se situent en fin de soutenance orale pour (r)éveiller la bienveillance des auditeurs avant qu’ils ne vous interrogent et ne vous évaluent.

Vous devez remercier les gens les plus proches (tuteurs et aide à la rédaction), avant de remercier les responsables de service, en particulier quand ils ne sont pas amenés à lire votre travail.

Introduction

À quoi sert-elle ? L’introduction sert, comme son nom l’indique, à introduire, soit présenter, le travail qui va suivre. Elle doit permettre, tel un entonnoir, de guider le lecteur vers le sujet précisément abordé dans le mémoire ou le rapport. Pour remplir cette fonction de guide, elle est généralement composée de 3 mouvements :

– une accroche destinée à interpeller l’attention du lecteur sur un sujet en rapport avec celui du mémoire. L’accroche doit naturellement conduire au thème du rapport ; généralement, vous auriez raison de profiter de cette partie pour montrer à vos lecteurs que vous avez compris dans quel domaine industriel, professionnel, se situe le thème de votre sujet de stage.

– la problématique, généralement énoncée sous la forme d’une question à laquelle le rapport est destiné à répondre ;

– l’annonce du plan, qui propose une première série de réponses synthétiques et globales à la problématique qui précède et qui permet au lecteur de savoir comment l’auteur a organisé sa pensée afin d’y répondre. Vous annoncez de quelles parties se compose votre rapport (et non pas se décompose, comme vous l’écrivez parfois maladroitement).

Attention, dans un rapport écrit, ce n’est pas à cet endroit que vous devez présenter votre entreprise d’accueil de stage (ou de collaboration s’il s’agit d’un projet). Vous devez simplement l’évoquer, de façon à bien faire comprendre l’accroche, le sujet et la problématique (le contexte).

Dès l’introduction, le lecteur peut donc évaluer les qualités rédactionnelles de l’auteur, sa capacité à situer son travail dans un contexte plus vaste (accroche et thème), à formuler la problématique et à montrer, par l’annonce du plan, que son travail a bien pour objectif de répondre à cette problématique.

L’introduction, même si elle se place en début de rapport, comme son nom l’indique, doit être rédigée à la fin… c’est seulement à la fin de votre travail que vous aurez le recul nécessaire pour pouvoir le présenter.

Le développement

  • 3 parties en progression dynamique :

Il semble connu et partagé que le cerveau humain retient particulièrement bien un raisonnement en trois étapes. Une étape de stabilisation et d’accord (contexte / présentation des faits / explication claire), une étape de nœuds (le cœur de votre travail, la partie la plus technique et la plus difficile, celle où vous montrez que le problème est épineux) et l’étape de résolution ou de dénouement (vous apportez des solutions ou un dépassement du problème, vous montrez que vous êtes capable de prendre du recul).

Dans un rapport de stage, la première partie est la partie idéale pour présenter l’entreprise (contexte / stable) : son historique, son emplacement géographique, sa composition, son domaine d’activités, pour arriver au service dans lequel vous avez travaillé, votre place dans l’organigramme et votre sujet. La deuxième partie pourra alors expliquer plus en détails et analyser votre sujet : cahier des charges, schéma fonctionnel etc.

  • des titres explicites

Vos titres doivent exprimer et résumer le contenu de chaque partie, sous la forme d’une phrase ou d’un groupe nominal.

Si les titres sont « présentation du sujet / hypothèses de solution / solutions définitives », ils sont trop vagues et ne conviennent par conséquent pas à votre rapport en particulier.

La forme syntaxique des titres doit être homogène de part en part du rapport : si vous choisissez des groupes nominaux, il faut conserver des groupes nominaux. Idem pour les autres formes.

Conclusion

À quoi sert-elle ?

La conclusion doit comporter un bilan professionnel et un bilan personnel. Avec l’expérience, peut-être cette partie se nommera Bilan. N’oubliez pas de terminer par les points positifs que vous avez à apporter.

Elle doit être rédigée dans la foulée du développement. Vous savez alors à ce moment sur quels points vous souhaitez vous attarder et quels éléments de votre travail vous voulez mettre en valeur.

Pensez qu’il s’agit de la dernière occasion de défendre votre travail et envisagez la possibilité que le lecteur ne lise que l’introduction et la conclusion. Il est donc très important de soigner ces parties.

En ce qui concerne la table des figures et illustrations… et les annexes

Retour au plan général des cours.

Plan et sommaire : à ne pas confondre !

Les 7 commandements du PLAN

(ou la stratégie de communication, l’organisation de votre pensée)

  • Il peut se comprendre comme un plan d’attaque, une stratégie.
  • Il répond à la problématique, qui est souvent une question.
  • Il présente le fil conducteur de votre raisonnement.
  • Il doit montrer votre esprit de synthèse.
  • Sa formulation (même au brouillon) doit être homogène (soit des verbes, soit des groupes nominaux, mais pas un mélange des deux).
  • Sa formulation doit être précise (évitez les titres « fourre-tout » du type : projet, objectifs, résultats : si les titres conviennent à tout rapport, ils ne conviennent à aucun…)
  • Le plan ne doit pas dépasser 3 parties : imaginez que vous vous apprêtez à raconter quelque chose à quelqu’un. Vous n’allez pas énumérer d’abord toutes les parties de ce que vous comptez lui raconter ; vous allez au contraire tâcher d’être synthétique et de présenter l’ensemble en deux, trois, maximum quatre points…

Le plan peut se concevoir ainsi :

  1. Les FAITS (ce qui est établi, donné, l’entreprise, le matériel, le contexte)
  2. Les MÉFAITS (ou plus exactement les problèmes, ce à quoi il va falloir trouver une solution. Montrer en quoi c’est épineux et difficile, rappelez-vous qu’à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire… mais tout n’est qu’une histoire de communication…)
  3. Les PARFAITS (c’est-à-dire vos solutions, vos résultats…)

Soigner vos titres ! Pas de fourre-tout ! Pas de titre valise ! mais de la précision !!

LE SOMMAIRE EST DANS UN RAPPORT !

Le sommaire représente la somme du contenu du rapport. Il doit être rédigé dans la même police que le reste du rapport. Il ne faut pas le confondre avec le plan.

L’introduction et la conclusion de votre rapport ne doivent pas porter de numéro. En effet, ces deux passages ne sont pas des « parties » à proprement parler ; ni l’introduction ni la conclusion font réellement partie de l’essentiel du travail rapporté ou du raisonnement global abordé dans le stage ; elles doivent au contraire, l’une, introduire les parties constituant le rapport, l’autre, conclure ces parties, c’est pour cela qu’elles sont essentielles malgré tout.

Pensez toujours que vos lecteurs ou auditeurs, parfois, n’écoutent ou ne lisent que l’introduction et la conclusion… il est bon d’avoir cela à l’esprit lorsque vous rédigez ces parties.

Le sommaire doit être généré automatiquement grâce à la fonction « Style et mise en forme » (choisir un niveau de titre pour chaque titre) et « Insertion, Table et Index, Table des matières ». (si vous ne savez pas faire, demandez à votre enseignant préféré le plus sympathique… et s’il ne sait pas faire, moquez-vous…)

LE PLAN EST DANS UN DIAPORAMA !

On lui consacre même une diapositive spécifique et obligatoire qui suit la ou les diapositives proprement introductives.

Vous présenterez donc votre plan (qui n’est pas un sommaire, donc n’écrivez pas bêtement « sommaire » sur cette page) qui propose les réponses à la question que vous venez de poser en problématique (c’est souvent votre sujet). Cette diapositive doit exposer en 3 (ou 4 points) votre travail sous la forme cohérente de groupes nominaux, phrases courtes, questions ou autres (mais pas un mélange de tout).

Faites en sorte que l’on y perçoive rapidement votre raisonnement global.

Pour résumer la différence entre le plan et le sommaire, voici un schéma qui pourrait vous aider !

Retour au plan général du cours ici.

Les fautes fréquentes… jetez y un œil ! (comment se relire)

Quelles questions puis-je me poser ?

Pour bien se relire, il ne faut pas se « posay » OKLM et lire en s’endormant… NON, il faut chercher les problèmes, il faut chercher ses poux ! Il faut donc se poser des questions, que je vous suggère, et chercher les fautes, celles que je vous propose ici, mais aussi celles que vous savez que vous faites…^^^

a) Syntaxe (la phrase quoi…)

Est-ce que chacun de mes verbes est précédé d’un sujet ?

Est-ce que CE QUE je crois être une phrase comporte bien un verbe et un sujet ?

Est-ce que cette unité a vraiment un sens ?

Mes phrases ne sont-elles pas trop longues ?

Ne puis-je pas reformuler ce pavé indigeste par une énumération logique ?

Ne puis-je pas remplacer le verbe FAIRE fourre-tout (répugnant…) par un vrai verbe :  « je vais vous faire une présentation… » deviendrait « Je vais présenter » (inutile d’écrire VOUS)

Pensez donc à séparer par des virgules vos compléments circonstanciels :

« Après avoir réalisé la FAO, on génère le programme que l’on convertit au format ISO. »

Pour le placement des virgules, relisez votre rapport à voix haute.

ET & AUSSI :

ATTENTION / On ne commence pas une phrase par ET, encore moins par AUSSI.

(AUSSI en début de phrase requiert (= exige, demande) une inversion du sujet et du verbe et signifie « par conséquent»)

Et ma mamie est arrivée. Aussi elle avait un panier de bonbons.

NON !!!!!! écrivez plutôt (mais pas dans votre rapport ;) 

Ma grand-mère est arrivée et portait un panier de bonbons.

b) Grammaire : 

Commencez par vérifier l’orthographe des sons en é :

  • les verbes et les participes passés:
    • été ou était ? penser ou pensé ? attention à créer : il crée mais il a été créé / elle a été créée.
  • Les pluriels et les féminins (noms et adjectifs)
  • Confusion entre a et à

Employez un lexique précis

(= plus efficace et persuasif) digne d’un « scientifique »… ne restez pas dans le flou. Remplacez : (utilisez la fonction Word « remplacer »)

Faire par exécuter, produire, effectuer, accomplir, agir, procéder, fabriquer, pratiquer

Il faut par il est nécessaire, indispensable, utile, important

« Ceci a des avantages » par « ceci présente des avantages ».

« Nous avons eu des problèmes, des difficultés » par « nous avons rencontré des problèmes ».

« Nous avons bénéficié d’aides. Nous avons obtenu des résultats. »

Vous avez tendance à raconter votre travail, au lieu d’en produire une présentation et une analyse. IL faut vous entraîner à rédiger de façon objective, et non de façon subjective. Dans une rédaction objective, vous n’apparaissez presque pas. Dans un rapport, l’introduction et la conclusion sont les endroits privilégiés de la subjectivité, où vous pouvez éventuellement raconter vos démarches et présenter votre rapport. Idem dans la conclusion. Pour le reste du rapport, les parties, essayez de rester objectif. Voici un exemple (un peu outré) de ce qu’il faut viser VS ce que vous écrivez parfois.

Pour finir, quelques exemples de fautes courantes :

(utilisez la fonction Word « remplacer »)

Expressions courantes :

« En fait, » est suivi d’une virgule et ne prend pas de E. (comme « le fait de »)

« faire partie de » prend un E ; prendre « le parti de » n’en prend pas : pour une fois, c’est logique !!

« tout d’abord, » est suivi d’une virgule et s’écrit comme ça… et pas autrement.

Orthographe

« Arrête » signifie « cesse » (du verbe arrêter)

Arête d’une figure ou d’un poisson ne prend qu’un R.

Châssis

Dysfonctionnement

Cotes, cotations et dimensionnements (et non la côte, dure, que vous monterez sûrement si vous parvenez un jour à vous exprimer parfaitement !…)

L’envie prend un E (sauf en poésie du XVIIème siècle)

Si le besoin s’en fait sentir (et non sans fait)

L’entretien ne prend que deux T… mais au milieu.

VOIRE prend un E dans les expressions « je ne t’aime pas, voire je te hais. »

On écrit peaufiner (qui affine la peau, qui fait la peau fine, telle est l’origine de l’expression)

A fortiori, a posteriori, a priori

et encore…

Un envoi et il envoiE

Un emploi et il emploiE

Un essai et il essaiE

Un travail et il travaiLLE

J’ai dû prend toujours un accent circonflexe pour être facilement distingué de « du lard ou du cochon »… la preuve, une fois accordé, due, dus, dues perd son chapeau…

AJOUTEZ en commentaire VOS PROPRES NOTES concernant vos propres fautes !! Et ne parlez plus comme une vache espagnole…

Retour au plan général du cours ici.

L’introduction

À quoi sert-elle ? L’introduction sert, comme son nom l’indique, à introduire, soit présenter, le travail qui va suivre. Il est donc inutile d’introduire l’introduction… sous peine de passer pour un psychopathe maniaque…

Elle doit permettre, tel un entonnoir, de guider le lecteur vers le sujet précisément abordé dans le rapport ou la soutenance, à l’écrit comme à l’oral. Pour remplir cette fonction de guide, elle est généralement composée de 3 mouvements :

– une accroche destinée à interpeller l’attention du lecteur sur un sujet en rapport avec celui du mémoire. L’accroche doit naturellement conduire au thème du rapport. Vous avez souvent beaucoup de mal avec cette étape. Il s’agit pourtant de poser une question ou d’attirer l’attention des gens qui vous écoutent sur un point pour les conduire ensuite vers votre sujet. Ecoutez cette présentation très réussie de ce gagnant du concours de thèse en cliquant ici.

– la problématique, généralement énoncée sous la forme d’une question à laquelle le rapport est destiné à répondre ;

l’annonce du plan, qui propose une première série de réponses synthétiques et globales à la problématique qui précède et qui permet au lecteur de savoir comment l’auteur a organisé sa pensée afin d’y répondre. Vous annoncez de quelles parties se compose votre rapport (et non pas se décompose, comme vous l’écrivez ou le dites parfois maladroitement).

Bon à savoir…

JUGÉ EN UN CLIC !!! Il ne faut que quelques lignes ou quelques minutes au lecteur ou à l’auditeur pour se faire une idée du travail de l’étudiant et le juger… Vous avez la même attitude envers un youtubeur ou, tout simplement, quelqu’un qui s’adresse à vous.

Dès l’intro, le lecteur ou l’auditeur va donc juger des qualités rédactionnelles ou organisationnelles de l’auteur, sa capacité à situer son travail dans un contexte plus vaste (accroche et thème), à formuler la problématique et à montrer, par l’annonce du plan, que son travail a bien pour objectif de répondre à cette problématique : c’est par conséquent le moment de montrer le fil conducteur de votre travail ! de montrer que vous êtes cohérent ! 🙂

RÉDIGÉE À LA FIN, mais placée au début, bien sûr. L’introduction, même si elle se place en début de rapport, comme son nom l’indique, doit être rédigée à la fin… c’est seulement à la fin de votre travail que vous aurez le recul nécessaire pour pouvoir le présenter.

À L’ORAL et pour les soutenances de STAGE : mieux vaut présenter l’entreprise dès l’introduction, en guise d’accroche (pourquoi pas ?) de façon à laisser toute la place nécessaire au déroulement de votre travail. Je vous conseille fortement d’accrocher votre public avec un objet issu de votre travail.

À L’ÉCRIT, dans le rapport, la première partie du développement sera consacrée à l’entreprise. Elle ne doit pas excéder 7 pages ! Vous pouvez y rapporter l’historique de l’entreprise, des précisions techniques sur ce qu’elle produit, le service dans lequel vous avez travaillé, éventuellement votre place dans l’organigramme pour aboutir en toute logique à votre sujet.

Écrit-on ou non le titre « Introduction » ?

OUI À L’ÉCRIT, OUI SUR LE RAPPORT : Le lecteur est seul avec votre rapport, il doit trouver l’introduction qui se trouve sur une page à part et qui porte le titre « introduction ».

– NON À L’ORAL, NON SUR LE DIAPORAMA : Dès que vous parlez, vous êtes dans l’introduction ; en fait, vous ÊTES l’introduction, vous mimez l’accroche ! Il est inutile de préciser que vous allez « faire l’introduction » comme il est inutile de préciser que vous allez « dire bonjour ».

Normes et bureautique (rapport & diaporama)

Ces normes ne proviennent pas du caprice de Mme Pille, elles sont issues des exigences universitaires nationales !!

Pourquoi existent-elles ? Cela peut paraître paradoxal, mais il est important de les respecter justement parce qu’elles ne sont pas importantes. En effet, il ne faut pas attirer l’attention du lecteur sur des détails ou des originalités qui portent sur la forme (couleur, police etc.). Votre travail, sur ce plan, doit être le plus discret possible, de façon à mettre en valeur le reste : votre propos, l’organisation de vos idées, votre travail réel.  C’est pourquoi la forme doit rester discrète, et pour ce faire, rester dans la norme…

LE RAPPORT

Mise en page générale

– Numéroter toutes les pages (sauf la page de garde)

– Utiliser la fonction « Saut de page » pour changer de page (menu « Insertion »)
Justifier tous les paragraphes (aligner sur la gauche comme sur la droite) avec la fonction « Justifier le texte » prévue par les outils de mise en forme.

Police et ponctuation

– Choisir et conserver une police identique pour tout le document (Times ou Calibri), taille 12 pour le corps du texte, 14 ou 16 pour les titres.

Les espaces

– Espacer les mots par UNE espace[1], et non pas deux ou trois.

– Ne pas négliger la ponctuation : les points, les virgules et les points de suspension (…) ne sont pas PRECEDES d’une espace mais sont SUIVIS d’une espace. Les deux points, le point virgule, le point d’exclamation et le point d’interrogation sont précédés et suivis d’une espace. Les parenthèses sont précédées d’une espace à l’ouverture seulement et suivies d’une espace à la fermeture (sauf si elles sont directement suivies d’un point).

– Espacer les paragraphes de 1,5. Le retrait (ou alinéa) n’est plus obligatoire.

Les titres

– Si vous souhaitez centrer les titres, le faire avec la fonction « Centrer le texte » prévue par les outils de mises en forme (et non pas avec des flèches ou la barre d’espacement).

– Utiliser la taille 14 ou 16, en gras (Bold). Le soulignement des titres n’est plus obligatoire.

Ne laisser aucun titre en bas de page.

Les fonctions que proposent les logiciels de bureautique… à ne pas manquer !!!

Il faut impérativement que votre sommaire soit généré automatiquement, et que vos schémas et illustrations soient répertoriés dans une Table des figures et illustrations. Celle-ci se place à la fin du rapport, contrairement au sommaire.

  • sommaire en début de rapport, après la page de garde
  • table des figures et illustrations, en fin de rapport, après la conclusion, sur une pge à part.

Si vous ne vous souvenez plus comment procéder, vous pourrez trouver de l’aide ici, ou encore ici, ou encore !

Les Youtubeurs ne parlent pas toujours bien la France… mais ces vidéos ont au moins le mérite d’exister… ^^

LE DIAPORAMA

  • Numéroter toutes les pages : cela permet au public de revenir rapidement sur un passage, un schéma, un tableau etc.
  • Inscrire votre NOM ou votre Prénom NOM ou votre adresse mail (si et seulement si elle permet la lecture aisée de votre Prénom NOM) : l’auditoire doit pouvoir retrouver votre nom, voire le moyen de vous joindre, surtout en entreprise.
  • Utiliser une Police sans serif (Arial ou Calibri)
  • Ne pas descendre en deçà de 18 – y compris pour les tableaux et schémas -c’est illisible.
  • Ne pas écrire trop de texte : privilégiez les mots clés et les expressions courtes. N’écrivez aucune phrase !

Pour en savoir davantage sur le rapport et le diaporama, n’oubliez pas d’aller voir :

[1] Une espace est, en typographie, un caractère particulier qui permet d’insérer un espacement blanc dans le texte. L’espace sert le plus souvent de séparateur de mots. Une espace est souvent appelée un blanc. (Wikipedia, Espace (typographie) https://fr.wikipedia.org/wiki/Espace_(typographie))

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Masculin par défaut, féminin par qualité [1/3]


Partie [1/2] Cinglons des mouches !

 Le masculin est le grand oublié de la langue française !

Le masculin ne l’emporte pas sur le féminin… Le masculin, c’est par défaut qu’il l’est !

A vrai dire, quand il y a un homme, c’est flou ! Un seul homme dans un groupe, et tous les sexes disparaissent. Mais le sien n’apparaît jamais ! Regardons plutôt…

Cet homme est achevé, il n’est pas aimé.

É est la marque du participe.

Si c’était la marque du masculin, alors ÉE serait la marque d’un masculin doté d’un E ; le féminin serait le masculin et un supplément… d’âme… féminine ?

Où est la marque de l’homme ? C’est l’absence de marque qui nous indique que c’est un homme. C’est un homme… par défaut !

Où sont les hommes ? Le masculin brille par son absence.

N’est-ce pas un scandaleux procès d’intention que véhicule la langue depuis quelques siècles que nous ne parlons plus latin ?

Cette femme est heureuse.

Là oui, on sait que c’est une femme : la langue s’allonge pour saisir le féminin : –se !

Je propose donc, pour une totale égalité, qu’on rajoute un signe ressemblant à ce qui les distingue de nous, le dessin d’un sexe masculin : o!o

Cet homme est achevéo!o, il n’est pas aiméo!o. Cette femme est aimée.

Chacun sa marque. Jusqu’ici tout va bien, mais…

Il y a des gens cinglés.

Là, on ne sait pas s’il n’y a des hommes ! Et si quelques femmes se cachaient là-dedans ? En tout cas, ils sont plusieurs.

Nous pourrions donc avoir 3 écritures sans ambiguïté :

Il y a des gens cinglé-e-o!o- s. (des femmes et des hommes le sont)

Il y a des gens cinglé-e-s. (des femmes le sont)

Il y a des gens cinglé-o!o-s. (des hommes le sont)

 On sait qu’il y a des hommes et des femmes.

Oui, mais combien ? Peut-être les hommes cinglés sont-ils plus nombreux que les femmes ? Peut-être sont-elles en minorité ? Il faudrait le préciser :

Ecrivons leur nombre :

Il y a des gens cinglé-5e-3o!o-s

 Zut, il y a plus de femmes. En outre, Robert, qui est un gros masculiniste, a une couille plus grosse que l’autre et il tient à ce que ça se sache. Mais c’est le seul. Celui qui a trois couilles préfère que cela n’apparaisse pas dans l’écriture. Et ma foidéfaillante, il a droit à cette discrétion. Ce qui donne :

Il y a des gens cinglé-5e-2o!o+1o!O-s

Toutefois, il nous reste un problème d’interprétation : Cingler, c’est au sens figuré qui veut dire « fou » ou au sens propre qui veut dire « frappé » avec des ceintures, des baguettes ou des… verges ?

On peut le préciser avec un pr pour propre et fig pour figuré. Pas de problème.

Il y a des gens cinglépr-5e-2o!o+1o!O-s

 Oh, mais je ne l’avais pas vu ! IL Y A pire : IL Y A « il y a » !! et « il nous reste », et « Il faut »… pourquoi cet impersonnel usurpe-t-il le « Il » en principe masculin ? Le masculin est-il l’égal de l’impersonnel ? Du flou ? De l’indéterminé ? C’était déjà masculin par défaut… voilà que c’est rien ou masculin ou neutre ou impersonnel ou indéterminé… tout ceci étant considéré comme équivalent… le masculin est noyé. Corrigeons :

Je propose que IL l’indéterminé soit marqué d’un phallus barré ilo!o tandis que Ilo!o sera la marque de IL=garçon. Oui, on peut lire Lolo… ce qui n’est pas hyper viril.

Ilo!o y a des gens cinglépr-5e-2o!o+1o!O-s

La suite sans rire